BRUCE SPRINGSTEEN - Darkness On The Edge Of Town
Alors qu’une réédition de folie est sur le point de sortir au prix de votre bras gauche (alors que dans le même temps, et pour le même prix, Dylan ressort ses huit premiers disques, mais bon, j’dis ça, j’dis rien…), moi, je décide de ne rien faire comme tout le monde. Dans la même brocante, et au même tarif d’Un Euro, j’ai trouvé, également en parfait état, cet excellent disque du Boss, l’un des derniers de sa disco à être intéressant, avant qu’il ne se dirige vers la musique de bodybuildé…
Même si j’ai tendance à préférer ses toutes premières productions, la musique de Springsteen possède encore ce mélange rock-soul qui fait son charme, bien que sur scène, il a déjà la fâcheuse tendance à gonfler le son, confondant énergie et débauche excessive de testostérones.
Ce quatrième album donc possède encore en lui assez de finesse pour s’avérer parfois passionnant. Certes, il commence à donner un peu trop de la voix, comme sur « Adam raised a Cain », mais cela reste raisonnable, si l’on compare à la catastrophe « « Born in the USA ».
Bref, vinyle d’origine, en parfait état à tout point de vue, pour un prix on ne peut plus dérisoire.
La réédition fera sans moi, à la place, j’écouterais deux fois ma dernière acquisition.