DAVID GRUBBS - Dust & Mirrors

Une fois de plus, je trouve le nouvel album (sous forme de trio) de David Grubbs excellent. C'est bien simple, je ne trouve pas vraiment de faille dans sa disco qui compte pourtant un bon nombre de disques. De ce que j'ai compris, cette fois, il est accompagné par les deux musiciens qui le suivaient lors de sa dernière tournée. Comme à son habitude, le temps suspend son vol chez Grubbs. Il taille des motifs qui se répètent, se bousculent entre eux. Sur ce nouvel opus, rien de nouveau, si ce n'est un talent certain pour accrocher l'auditeur dès les premières notes. Il joue ensuite avec nos nerfs, entre arpèges cristallins, saturation raisonnée et changement de cap au sein des mêmes morceaux. Malgré l'excellence de ce disque, il serait peut-être souhaitable que Grubbs se renouvelle un peu, ou du moins se diversifie, à l'instar de ce qu'il pouvait produire à l'époque de Gastr Del Sol.

J'en profite au passage pour vous toucher deux mots de l'EP à côté duquel j'ai bien failli passer et sorti en 2013. Un 10" de toute beauté, où Grubbs improvise sur une guitare électrique d'un côté et sur une acoustique de l'autre. Borough of Brocken Umbrellas, soit 23 minutes de temps suspendu...