MICRO PENIS

Publié le par Esther

Evidemment, avec un nom pareil, je ne vous raconte pas les vannes bas du front que l'on peut entendre. Je vous laisse en imaginer la teneur. Mais, les plus comiques des railleur perdraient tout leur sens de l'humour à l'écoute d'un disque pareil.

 

Ici, on abandonne tout: structure, mélodie, musique. Il ne s'agit plus de cela, mais de collages, de cris de démence, de boucles sans fin que l'on croirait sortis d'un asile psychiathrique. Clairement, ce disque n'est pas à mettre entre toutes les oreilles, même les plus aguerries. Impossible pour moi de lui coller une étiquette tant cela dépasse tous les codes connus.

 

Micro-Penis.JPG

 

Oppressante, peturbante, pour ne pas dire effrayante par instant, cette ambiance malsaine bouscule la moindre de vos habitude pendant 40 minutes et ne vous laissera pas intacte. Vous allez adorer ou détester. Un disque dont on ne peut pas dire: Ouais, pas mal...

Selon la légende, doucement entretenue par eux-mêmes, les membres du groupe font de réguliers passages dans les hôpitaux pour déficients mentaux. La part de réalité dans tout cela se trouve compressée dans ce disque à la texture vibrante qui demande un peu d'éffort et surtout, une ouverture d'esprit sans bornes comme le suggére le forcené qui tente d'ouvrir une porte en intriduction à ce disque dérangeant et trippant à la fois, en hurlant "Ouvre!" à qui veut l'entendre. Car ici, il ne s'agit de poser un disque sur une platine pour s'assoir tranquillement sur son canapé en simili cuire, un grand cru à température ambiante à la main. Non. Il s'agit bien d'une expérience sensorielle qui semble vouloir tester vos cpacités de résistance. Une chse est cependant certaine: Si vous passez le cap de ce disque impressionnant comme le train fantôme le plus effrayant qui soit, les expérimentations à venir que vous pourriez glisser entre vos esgourdes ne seront que formalités.

 

Petite description (en anglais) de cet OVNI absolu, repiqué sur leur label, l'excellent doubtful sounds:

 

 

Micro_Penis is a band from Mulhouse, France with Sébastien Borgo (Sun Plexus 2, l’Autopsie a révélé que la mort était due à l’autopsie, Ogrob, French doctor, ...), Alexandre Kittel (Rosetta Stone), François Heyer (Patz) and Claude Spenlehauer (Myself, Hell's Gate, Hit the dog.) This first album recorded between 2006 and 2008 sees Micro_Penis making the most of their mental defiencies. Escaped from the mental hospital of Rouffach in South Alsace, they scream, they growl, the strait jacket is never far away. Like a modern variation of "Ritual feast of the libido" by Cromagnon it is for lovers of Horror movies, art brut, and cruelty.

Black vinyl packed in black paper silkscreened on both sides by Cotoreich, with 1 sticker and 4 postcards. Artwork by Ogrob, mastering by Aigle Noir. Limited to 300 copies.

 

 

J'ajoute enfin que l'objet est absolument magnifique, avec, outre son design particulier, une pochette qui s'ouvre en deux laissant apercevoir un portrait du groupe (du moins, je suppose) sur fond rouge, alliant ainsi contenant et contenu.

Publié dans vinyle

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B
Rassure-moi, tu écoutes au casque ou tu as divorcé?
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