YO LA TENGO - LE BATACLAN - 30/03/13

Publié le par Esther

Voilà plus d'un mois maintenant que je suis allé voir YO LA TENGO à la Maroquinerie. Vous allez me dire: sacré grasse matinée. En fait non. La flemme d'écrire m'avait jusque là empêché d'évoquer cet instant chavirant. D'abord la joie d'y croiser un pote, ensuite celle d'assister gratuitement à un concert, et enfin, celle d'assister pour la première fois à un concert de Yo La Tengo.

 

Discussion moi ça va, et toi, ça va, ben moi ça va. Yo La Tengo ne tarde pas. Les trois membres ont de la bouteille mais s'apprêtent à mettre une sacrée branlée à un tas de petits jeunes.

 

Set acoustique: Ce qui étonne le plus tout de suite, c'est la foutue cohérence de groupe. Chacun est au service du groupe et la répartition des rôles est tout à fait équitable. Le set, un poil trop carré peut-être, est un monument de sobriété mais aussi de chaleur humaine. Ils ont plaisir à jouer ensemble et cela se ressent. Le public écoute, inlassablement, paisiblement. Puisant dans son large répertoire, le groupe ne fait pas dans la promotion intensive. Pourtant, on ne peut s'empêcher d'attendre que les guiatres se mettent à rugir. Ce qui ne va pas tarder.

 

Set électrique: Sorte de miroir parfaitement brisé de ce que l'on vient d'entendre, les vieux s'en donnent à cœur joie et offrent un set parfait. Contrairement à Sonic Youth, ils ne font jamais dans la démesure sonique, même lors de l'énorme "Pass The Hatchet, I Think I'm Goodkind", pièce centrale du concert. Un mur de feedback s'abat tout à coup sur l'auditeur, mais celui-ci n'en ressort pas avec les oreilles vrillées. Tout juste la mâchoire un peu engourdie par cette claque monumentale. Pendant une heure, ils vont aligner impeccablement les titres, rappelant à tout le monde qu'une bande de quinquagénaires fait encore partie des meilleurs groupes du monde de la terre...

 

 

 

 

Publié dans Concert

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