La beauté des rivières

Publié le par Esther

Et quinze ans plus tard, on se réveille. Un matin, les yeux embrumés. Après une réflexion. Un cadre trop serré, dans lequel on ne parvient pas à vous faire entrer. Et vous avez beau faire, beau dire, vous finissez systématiquement hors cadre, hors champ, hors de vous. A taper au kilomètre des Monsieur, en les priant d’agréer des sentiments forcément distingués. Distingué ? Moi ? Depuis le temps, ça se saurait, non ?

 

Une rivière me tourne autour, sans savoir ce que je vais en faire, mais il y en aura une. J’aime bien les rivières. Moins chaotiques que les fleuves. De la solitude à revendre, ça, c’est certain. Un arbre cacochyme, et du silence. Ce silence qui n’existe plus. Besoin de le recréer, d’éteindre les lumières de la ville. Besoin de passer à autre chose. Cet espace commun, trop commun, qui n’a plus rien à dire. Et l’espace intérieur trop étroit pour accueillir tout ce que je voudrais bien y fourrer. A l’espace commun, on ajoute l’espace temporel qui écrase, qui ne laisse plus le temps. Juste le choix : Ne rien mettre, ou ne pas prendre le temps d’y mettre des choses où le fond, la forme, et tout le reste pourraient de concert se congratuler. Connerie ! Fais chier, tiens ! Ni le temps pour faire court, ni le temps pour faire long. Plus le temps de rien… Et pour faire quoi ? Ah oui ! De la prière d’agréer au kilomètre !

 

Fais chier, tiens !

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O
<br /> L'eau, souvent, est un peu fraîche...<br /> <br /> <br />
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